A ciel ouvert

2003

Le projet propose d'établir des liens entre les espaces, les programmes et les habitants. Il s'agit de créer un lieu pour travailler, étudier et habiter. Le programme est fragmenté, alterné, produisant une grande diversité de combinaisons: travail - logement, espace construit - espace urbain, pleins -vides.
Ces bandes programmatiques sont des lignes d'activités qui génèrent des relations transversales et dissolvent la limite de l'autoroute. Elles permettent la création d'un projet paysager et deviennent le support d'aménagement d'un parc sportif. C'est une infrastructure douce, conçue au rythme des habitants, se superposant aux grandes infrastructures existantes. La largeur de chaque bande détermine une typologie produisant une diversité de modes d'habiter et de travailler. Des tours de bureaux s'alignent en enseigne sur l'autoroute, alors qu'à l'arrière, des tours de logements, implantées librement, créent des tensions spatiales et ouvrent des perspectives sur la Défense et Paris. Quelques étages plus bas, chaque appartement trouve une terrasse privée.

2006-2008

Suite au concours, l’Etablissement Public d’Aménagement (EPA) Seine-Arche a confié à l’équipe une étude urbaine pré-opérationnelle sur le site du concours. Lors du lancement de l’étude en 2006, le programme prévoyait une forte dominante de logements représentant 75% du programme total de 47 500 m2. Le reste étant octroyé à des activités. A la fin de l’étude, en 2008, le programme a évolué vers 31 000 à 37 000 m2 de logements, dont une cité des Chercheurs de 6 000m2 à l’initiative de la Cité Internationale ; L’implantation des Archives Départementales des Hauts-de-Seine ; des locaux pour l’Institut National de Recherches Archéologiques (INRAP) ; des locaux d’activités ; des commerces de proximité ; un équipement qui pourrait être partagé par le nouveau quartier résidentiel et par l’université, comme une crèche par exemple.
Comme pour le projet concours, la trame du projet s’inspire de la logique parcellaire historique du site, avec un tracé structurant : celle du parcellaire agricole de champs en lanières. Cette trame est support d’aménagement des espaces libres et bâtis. Le bâti est composé d’une part, d’émergences, éléments hauts de 10 niveaux, et d’autre part, de socles, volumes bas de 3 niveaux. Il s’agit d’un modèle hybride, à double échelle, celle du logement collectif et celle du logement individuel. Ce modèle hybride permet une diversité typologique avec 3 façon d’habiter : “Habiter le ciel“, avec des appartements en hauteur proposant des vues panoramiques et des terrasses aériennes ; “Habiter le toit“, avec des maisons de ville qui possèdent une terrasse plantée sur le toit des socles ;. et “Habiter le sol“, avec des typologies de maisons de ville dotées d’un espace extérieur planté sous forme de jardin ou de patio.