Au-delà de l’horizon
Auteur(s)
YIC studio
Javier Lorenzo Yáñez Molina (ES),
Vicente Iborra Pallares (ES)
Ivan Capdevila Castellanos (ES)
Client(s)
Ville de Stavanger
Urban Sjofront
Equipe concours
Javier LORENZO YÁÑEZ MOLINA (ES)
Vicente IBORRA PALLARÉS (ES)
Iván CAPDEVILA CASTELLANOS (ES)
architectes
Jesús SORIANO RINCÓN (ES)
Ángel QUINTANAR CAMACHO (ES)
Alejandro ALIAGA ANTÓN (ES)
Ignacio LLORENS CANOSA (ES)
étudiants en architecture
Europan 8 Stavanger
lauréat
2005
Une formule traditionnelle a marqué l’histoire de Stavanger : “Savoir regarder au-delà de l’horizon ». La mer comme lieu où projeter ses rêves, ses voyages et sa vie. La pêche, la conserverie et le pétrole ont défini à la fois les multiples phases de croissance de la ville et sa morphologie urbaine.
De ce que les autres ont déjà appris ; la paresse vue comme un moyen d’avancer à partir de ce que la culture a déjà instauré. Sous cette latitude, la conscience du climat devient une nécessité. La stratégie adoptée vient de certains schémas de réflexions intuitifs qui ne sont pas directement reliés au savoir architectural mais dans ce cas, plutôt au savoir animal. Les pingouins seront les personnages principaux de cette brève histoire : leur méthode pour se réunir au rez-de-chaussée afin de minimiser la déperdition de chaleur et de respecter des distances suffisantes pour éviter de se faire mutuellement de l’ombre. Par conséquent, des tours maximisent leur exposition au soleil. En raison de son climat, Stavanger recourt à sa typologie locale de logements de grande taille pour fournir des lieux intérieurs de socialisation. Comme aucun événement social ne survient jamais par hasard, un réseau public de lieux intérieurs équipés et non programmés, mais ouverts à l’invention, sera suggéré. Lervig est le résultat de son industrie et de sa situation portuaire. Trous typologies de mise en boîte occupent le nouveau Lervig : a : boîtes carrées (sardines) : logements et usages mixtes comme chez les colonies de pingouins : b) boîtes rondes (thon) : équipements c ) boîte ovales (maquereau) : espaces verts. Les intervalles entre les boîtes fournissent des emplacements pour des éléments singuliers comme le parking des voitures, les bâtiments publics, les arrêts de bus.
2007-…
Après avoir remporté le concours, l’équipe a commencé la phase de mise en œuvre commanditée par la municipalité de Stavanger. Le rapport d’étude a examiné en détail un large éventail de possibilités concernant le site. La décision la plus importante était de se rendre compte que le parc devait être déplacé vers l’unique site en bord de mer au sud de la ville (à l’endroit exact où se trouvaient les zones d’habitation). Cet échange de programmes entre parcelles a été extrêmement bien reçu par la municipalité. Elle a réalisé quelle opportunité extraordinaire représentait la création de ce parc maritime au sud de la ville. Nous avons donc proposé une nouvelle conception de projet incluant ce changement. Ainsi, la ville de Stavanger a décidé de stopper la planification actuelle et a commencé à en prévoir une nouvelle avec les idées de l’équipe. Le projet a été stoppé jusqu’à la fin de la planification. Malheureusement le nouveau plan directeur modifiait les usages du site Europan, donc le client n’a pas pu maintenir sa collaboration avec l’équipe. La gestion du projet sera confiée à une équipe d’architectes norvégiens.
En janvier 2013, la municipalité a demandé à l’équipe espagnole de participer à la conception du parc.
Leur projet vise à intégrer à la base les deux critères spécifiques du concept de parc urbain :
1- Le parc comme quelque chose d’essentiellement VERT qui "évoque" un environnement naturel.
2- Le parc comme un espace public où la VIE URBAINE est célébrée collectivement.
Pour articuler ces deux points de vue, ils font usage de deux caractéristiques de l'identité locale : le passé industriel lié aux conserves de poissons et la mer comme un élément dominant dans l'imaginaire collectif.
Par conséquent, le projet final construit un paysage à plusieurs niveaux en utilisant le cercle comme le principal motif géométrique afin d'établir une relation directe avec le passé industriel et les boîtes de conserve de poissons. Dans ce système topographique, un grand espace boisé envahit la périphérie du parc agissant comme un «tampon» tandis que les zones grises (dû au béton) constituent une promenade baignée par la mer avec de multiples niveaux. Voici où se produit la réponse à l'identité de la relation des norvégiens à la mer : les multiples niveaux des différentes plateformes sont conçus de sorte que le paysage sec change en fonction des marées durant la journée, le mois, l’année, tous les 5 ans ou tous les 50 ans. Le projet intègre que ce changement et cette situation de surprise peuvent renforcer ce sentiment d'appartenance.
D'un point de vue des usages, la mise en place de ces plateformes de béton à différents niveaux permet des situations très différentes : sauter dans l'eau, faire du kayak, pêcher confortablement, pique-niquer, organiser des concerts, etc.
L'équipe a rendu l'étude préliminaire en mai 2014. Ils sont maintenant en attente d'une approbation de la ville.
Informations sur le site
Stavanger
Fiche synthétique du site EN
Ce projet est lié aux thèmes suivants
Habitat - Communauté
De grandes tours bénéficiant d’une exposition maximale au soleil s’élèvent du tissu urbain qui rappelle une kasbah, avec ses rangées de maisons, de patios et de serres groupés en blocs organisés – une composition simple inspirée par les regroupements de pingouins.
Espaces partagés - Un cadre pour la vie sociale
Les conditions climatiques ont influencé le choix d’un tissu urbain à structure dense. L’interaction sociale s’organise dans les intervalles entre les pâtés de maisons.
Nature - Proximité / Horizon
Le projet propose d'insérer, dans le site portuaire régénéré, des plateformes bâties sous formes de nappes en damiers, laissant la place à des jardins privés internes. Cette échelle du patio est mis en relation avec l'horizon maritime.