Terminal d’habitations

1996
L’équipe propose une relation renouvelée entre univers artificiel et naturel. L’îlot conçu par les architectes, comme immergé dans son environnement, entre eau et verdure, est composé d’une nappe de logements qui s’amarre au grand espace d’une serre. Le terminal d’habitations est une stratification spatiale et temporelle de réseaux et de liens de communication permettant d’inscrire les mouvements dans le temps et de traduire les comportements et modes de vie des habitants.

1997- 2002
L’équipe refuse le nouveau site que la ville lui propose à l’issue des résultats. Il pose une problématique différente et les concepts développés lors du concours ne peuvent s’y adapter.
En 2000, dans le cadre de la loi Vinex, censée répondre à la demande urgente de jeunes couples ou familles désirant s’installer dans des logements neufs dotés d’un espace extérieur privatif, un concours est lancé par la ville de Hoofdorp. Le site Vinex de Vijfhuizen est un grand terrain, autrefois cultivé, comprenant plusieurs centaines de logements. Quatre équipes parmi lesquelles celle des lauréats Europan seront retenues. Elles décident de choisir un urbaniste en chef chargé de coordonner l’ensemble du site. S’en suivra un long travail de re-parcellisation de trois années, aboutissant à un grand patchwork articulé par des espaces publics variés et obligeant les architectes à proposer de nouveaux projets plus compacts.

2002-2003
Ce sera finalement un programme mixte de 74 logements dont 13 de luxe, 30 sociaux et 31 à la vente qui sera confié à l’équipe. Celle-ci répondra par des typologies innovantes : les habitations se composent d’un RDC ouvert sur un jardin privatif relativement clos, limité par les murs de clôtures, les placettes, les venelles, tandis que le premier niveau, et notamment la lanterne qui la couronne, ouvre sur le lointain. Les trois matériaux employés contribuent à l’identification des niveaux : bois, béton clair et zinc patiné. Le dispositif d’ensemble, inspiré du Ha-Ha, entrelace les échelles grâce à une maîtrise des limites (visuelles et privatives) et offre ainsi la possibilité de conjuguer l’intimité désirée par les habitants et la participation à un plan collectif.