The Engagement
TornioHaparanda (FI) - Mentionné
DONNÉES DE L’ÉQUIPE
Représentant d’équipe : Jean-Michel Humbert (FR) – architecte
Collaborateurs: Sasha Petersen (US), Kelsey Kish (US) – architectes; Rebekah Armstrong (US), Kristine Pedersen (US) – architectes paysagistes
Washington (USA)
+1 202 367 6667 – contact@planh.fr
Voir la liste complète des portraits ici
Voir la page du site en anglais ici
J-M. Humbert
INTERVIEW
Cliquer sur les images pour les agrandir
1. Comment s'est constituée votre équipe à l'occasion du concours ?
Travaillant ensemble depuis plus d’un an à l’agence Studio MB, nos multiples collaborations sur une variété de projets à mis en évidence une connivence architectutrale et une vision commune de la démarche de projet. A l’annonce du concours, l’équipe s’est composée d’elle même.
2. Quelle est la problématique principale du projet et comment avez-vous répondu à la question centrale de la session : la place des activités productives au sein de la ville ?
Trouver l’équilibre entre l’échelle des communes, le périmétre de travail et les ambitions locales nous a semblé être la problématique principale. La quête d’attraction des deux communes trouve sa réponse dans le “ring”, un symbole d’union et de partage. Ce nouvel équipement semblait être un parfait catalyseur pour la création de nouvelles activités productives urbaines, raisonnables et locales. Les deux équipementS ont été conçu avec les mêmes valeures et les mêmes objectifs.
3. Comment la problématique et les questions posées par la mutation du site se sont-elles croisées ?
Le ”Ring” nous a permit de contrôler l’échelle de notre réponse, mais il ne serait qu’une coquille vide sans le support des nouvelles activités productives urbaines. L’attraction formelle du nouvel espace public donne accès à ses visiteurs à une production locale, artisanale et éco- responsable. Alors que les nouvelles activités productives se regroupent autour d’un espace fédérateur, reconnaissable et diversifié. Les nouveaux espaces se nourrissant l’un de l’autre.
4. Avez-vous déjà traité cette problématique précédemment ? Quels ont été les projets références pour le vôtre ?
La recherche de l’équilibre dans une réponse architecture est récurrente, mais la richesse du contexte de deux communes frontalières, en bord de mer, en recherche d’un second souffle l’a rendu sans précédent. C’est pourquoi nous avons formulé une réponse iconique. Nous nous sommes inspirés de la Passerelle de Christo à Iseo en Italie. Comme Saana sur l’île de Teshima nous avons souhaité créer la ville en sculptant le vide. Notre composition urbaine doit beaucoup au livre “New York Delires “ de Rem Koolhaas.
5. Les projets urbano-architecturaux de type Europan ne peuvent se réaliser que dans une relation aux acteurs à travers un processus négocié et dans le temps. De quelle manière avez-vous intégré cette question dans votre projet ?
Notre proposition s’est voulue sensible à l’existant, tentant d’en comprendre les intentions pour un développement cohérent.
6. Est-ce la première fois que vous êtes primé(s) à Europan? De quelle manière cela peut-il vous aider dans votre parcours professionnel ?
Oui c’est la première fois que l’un de nos projets est primé. Nous espérons qu’il nous permettra d’échanger avec de nouveaux interlocuteurs sensibles à notre démarche et désireux de la voir se concrétiser sous la forme d’un bâtiment ou d’un plan d’aménagement. Ce prix pourra également mettre en avant notre démarche européenne outre-atlantique.