Parc littoral

1995
Entre les quartiers de logements sociaux, la ville et les éléments morphologiques du paysage, un parc littoral crée des relations urbaines et met en rapport la colline avec le centre-ville. Une plateforme pour des spectacles posée sur l’eau oriente l’aménagement vers la mer. Le couvent est réhabilité –par des interventions légères ajoutées aux structures existantes- et abrite des activités culturelles et de loisirs. Quelques bâtiments commerciaux restituent à l’avenue Sant’Elia sa fonction de centre de quartier.

1996-2006
Suite au concours, l’équipe s’est occupée de différents projets dans les zones suburbaines de Cagliari pour le réaménagement de l’espace urbain, la réhabilitation de logements sociaux et pour la création d’équipements à la fois à l’échelle du quartier et à de la ville. La collaboration avec la ville de Cagliari a commencé avec le projet de restauration de l’ancien lazaret qui a été transformé en un centre culturel et social. C’est le coeur d’un schéma de rajeunissement plus étendu pour l’ensemble du quartier Sant’Elia. L’équipe a restauré les structures existantes et a ajouté de nouveaux éléments caractérisés par des matériaux et des finitions modernes.
L’équipe a également travaillé sur 2 contrats pour le quartier Sant’Elia. Le premier concernait le masterplan pour le redéveloppement du quartier, le laboratoire Sant’Elia et le projet de logements expérimental impliquant les habitants dans la restauration de 265 logements de ce quartier. Le second contrat concernait le réaménagement du front de mer de Cagliari entre le centre historique et le promontoire Sant’Elia et le redéveloppement d’un complexe de logements selon des principes architecturaux et environnementaux durables. Ce complexe, s’élevant sur une colline surplombant la mer, appelé Borgo Vecchio, a été construit dans les années 50 et comprend 366 appartements. Ce projet de logements vise à transformer cette zone en un modèle résidentiel du point de vue de la qualité écologique et de l’architecturale durable. Les habitants ont été impliqués dans le processus menant à la création de dispositifs actifs et passifs solaires, de techniques de récupération et recyclage des eaux de pluie et de systèmes de ventilation naturelle.

1999-2000
Refusant de faire une reconstruction fidèle de la ruine du 18ème siècle, l’équipe a préféré reconstruire les structures préexistantes en y intégrant des nouvelles parties bien lisibles une fois le tout terminé.
Le plâtre jaune pâle des murs extérieurs et le plâtre blanc des murs intérieurs contrastent avec une rangée de béton, du verre clair et du verre gravé à l’acide, des structures de plancher en acier gris, du basalte et du granit sarde pour le pavage extérieur et des sols en résine pour l’intérieur.
Les fonctions du bâtiment, Centre international de la bande dessinée, salle de conférence de 100 places, un centre multimédia, salle d’exposition, bar et café, bureaux pour l’administration et des associations, sont situés de façon à exploiter la grande cour centrale, créant ainsi des circulations indépendantes et des entrées séparées. Des espaces de réunion et deux terrasses offrent un cadre agréable en plein air et des vues évocatrices sur la Baie des Anges. Le bâtiment a été achevé en oct. 2000.