Avenues fruitières

Les limites du paysage évoluent. Le passage des murs compacts des villes fortifiées au contour infini et flou est lié à des siècles d’évolution sociale. Dans la continuité de la vision, essentiellement inaccessible, des cités jardins, nous travaillons à l’aboutissement d’un objectif plus précis : vivre à la frontière entre des zones construites complexes et de riches écosystèmes. En termes géométriques, cela consiste en une zone urbaine dense et délimitée, séparée du paysage par une limite infinie. Nous envisageons une telle limite à Turku. Pour cela, il faudrait intégrer à la fois le paysage environnant et les zones urbaines au site. Ces sites ne se croisent jamais. Cependant, nous en étendons et concevons l’interface avec précaution, afin de rendre flou le passage de l’un à l’autre. On trouve d’une part des couloirs de végétation, les Avenues fruitières qui présentent de nombreux embranchements, et d’une autre, les Cours urbaines qui permettent l’accès. Entre les deux se trouvent divers types d’habitations créant une membrane visuellement perméable.