Bassens / Bordeaux Métropole (FR)

Stratégie de la ville

Le site d’étude, entre plateau calcaire et plaine alluviale, questionne en premier lieu le rôle du Fleuve, vis à vis de la création d’une nouvelle intelligence territoriale et de nouveaux liens entre les milieux.
Des enjeux d’usages et de mobilité seront à définir, en termes de revitalisation et d’interface, afin d’amplifier et de connecter des écosystèmes évoluant de manière parallèle sur le site.
Un travail sur le thème de la ville vivante, comme ville composite, devra donc permettre d’initier la mise en espaces et en temporalités de nouveaux enjeux économiques, écologiques et énergétiques, dans une approche stratégique humaine et sensible.

Définition du site

Bassens est la dernière ville dense au nord de la métropole bordelaise. S’étendant sur plus de 1000 hectares, elle marque la fin du coteau sur la rive droite de la Garonne. La topographie du territoire, ainsi que le passage de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Paris créent une limite qui sépare la ville en deux parties :
- une partie basse, à vocation industrialo-portuaire, qui se déploie en longeant le Fleuve sur plus de 4 km ;
- une partie haute, qualifiée de plateau habité, qui se développe au milieu d’espaces verts et de zones naturelles.
Le franchissement de cette limite depuis le plateau habitée pour rejoindre les berges, est un des enjeux principaux de la Ville de Bassens.
De nouveaux usages seront développés en lien avec le Fleuve, dans un souci de valorisation et de préservation.
L’hybridation du territoire, considéré d’un côté comme une entrée de Ville et de l’autre comme sa limite, devra plus généralement permettre la création d’une nouvelle cohérence incluant l’écosystème industrialo-portuaire.

Comment le métabolisme et l'inclusivité doivent-ils être développés et reliés ?

Comment rendre la ville plus accessible ? Comment l’animer davantage ? Comment la partager ?
Des enjeux d’usages, concernant de nouvelles manières d’appréhender, de lier et de compléter les structurations existantes de logistique urbaine seront à traiter, en termes de services, de rassemblement et de rencontre.
L’écosystème industrialo-portuaire se confrontant à des écosystèmes connexes, dont celui de la ville habitée, doit être questionné en termes d’interface et d’aménité.
La multifonctionnalité spatiale doit reprendre le pas sur des années de zonage urbain ayant négligé le contexte social, géographique, paysager et plus généralement, les connexions entre les milieux.
Une réflexion sur les mobilités du quotidien, tant des personnes que des acteurs économiques, devra être au cœur des réflexions.
Des réponses adaptées quant à la performance du territoire et l’implication de nouveaux utilisateurs sont attendues, tout en prenant en considération les conséquences éventuelles sur les milieux humains ou non-humains connexes ou déjà présents sur le site.
Dans un écosystème économique en transition, cherchant de nouvelles connexions, comment créer également une nouvelle diversité, en faisant se rencontrer des réalités et en amplifiant la capacité d’usages d’infrastructures urbaines existantes ?
Comment le territoire pourra-t-il conjuguer développement économique et urbain, risques et défi climatique, se transformer, se renouveler et répondre alors aux enjeux de biodiversité, de résilience et d’adaptation ?
Quels peuvent être les moteurs d’une diversité participative et d’une revitalisation structurante et comment les faire fonctionner ensemble, en prenant en considération les contraintes logistiques et économiques de la zone industrialo-portuaire ?